Dernier ajout août 2023
FAMILLES D'ESCLAVES ET DE LIBRES
À SAINT LOUIS -ÎLE DE LA RÉUNION
Recherches généalogiques et historiques pour tenter de reconstituer l'histoire de familles d'esclaves et/ou de Libres de couleur à Saint Louis - La Réunion.
Quelques histoires de vie
Dépouillement des registres d'Etat civil de Saint Louis, par années et par maître.
Généalogies détaillées en accès libre, sur Généanet
LA PAROLE DES MAÎTRES
Avertissements au sujet des registres d’état civil
Les relevés effectués à partir de ces registres ne constituent pas une représentation fidèle de la population servile et n’ont donc pas de valeur statistique. Avant 1790, les registres d’état civil étaient tenus par les prêtres. Or tous les maîtres ne baptisaient pas leurs esclaves et seuls quelques uns célébraient des mariages d’esclaves. Après la révolution française, les actes sont rédigés par des officiers de la municipalité mais les propriétaires rechignent toujours à déclarer la totalité de leurs esclaves. Beaucoup d’entre eux tentent en effet d’éviter les taxes établies par "tête d'esclave", et/ou ne peuvent déclarer des esclaves acquis illégalement, après l’abolition de la traite. En 1792, dans un mémoire à l'Assemblée Coloniale, J. L. Benoît déclare qu'il est "de notoriété publique que jusqu'à présent on n'a jamais recensé que les deux tiers des noirs existant dans la colonie" (ADR, L154).
De plus,, l’initiative des enregistrements d'état civil venait forcément des maîtres et rien ne prouve que les liens décrits correspondaient à une réalité : « Les unions d’esclaves étaient le plus souvent décidées par les maîtres, qui pouvaient les dissoudre si bon leur semblait, en vendant séparément hommes et femmes. Les enfants nés de ces unions étaient la propriété exclusive du maître, qui pouvait les vendre dès qu’ils étaient en âge de travailler, c’est à dire à huit ans. » (1)
Pour les maîtres, la famille esclave est en effet d’abord le lieu de la reproduction de la main d’œuvre servile. Françoise Verges rappelle que « Les femmes captives étaient violées dans les baraquements des ports négriers sur les côtes africaines et dans les bateaux négriers, une femme enceinte ayant plus de valeur marchande, comme l’enfant à naître » . Suite au déséquilibres des sexes sur les habitations, la femme esclave devient ensuite une proie à la fois pour les autres esclaves et pour son maître :« Si les conséquences de cette disproportion entre hommes et femmes sur les relations sociales et intimes ne peuvent faire l’objet que de suppositions, il est sur que le sadisme le plus violent fut exercé sur le corps et le sexe des femmes esclaves. » (2). Le maître contribuait en effet souvent directement à la reproduction de la main d’œuvre gratuite. « Ces enfants métis étaient confiés, bien sur, à leurs mères, qui les élevaient comme leurs autres enfants noirs. Les femmes avaient souvent des enfants provenant de plusieurs unions successives et dont elles étaient seules à assurer la charge. » (3)
Si plusieurs témoins décrivent des « cases de noirs » qui abritaient soit des célibataires , soit une famille légitimement mariée, il reste difficile de comprendre quelle était la nature réelle des relations entretenues par les couples dont le mariage était enregistré. Qui était le père des enfants dont les baptêmes sont effectués les années suivantes ? Impossible de répondre à ces questions, sauf lorsque les liens familiaux sont confirmés par d’autres sources : actes d’affranchissements par exemple. On observe en effet que si les quelques libres de couleur recensés à Saint Louis à la fin du 18e siècle ont subis des mariages d’esclaves, les couples perdurent souvent et surtout, la plupart d'entre eux s’escriment à obtenir l’affranchissement de membres de leur famille : enfants, parents, neveux,…
En conclusion,si les actes recensés dans les registres ne correspondent pas toujours à de véritables familles, il est indéniable que les esclaves tentaient dans la mesure du possible de conserver des liens de parenté. Peu de documents permettent de retracer la vie des esclaves à la Réunion, les registres d’état civil ne sont donc pas à négliger en dépit des approximations.
Il faut se souvenir, enfin, que les déclarations à l'état civil étaient d'abord effectuées pour les esclaves dits "de confiance", c'est à dire en général les domestiques, qui résidaient à côté de la case du maître, avec lequel ils avaient même parfois des liens de parenté. Selon Prosper Eve, d’ailleurs, certains maîtres organisaient et participaient aux fêtes des noces de leurs esclaves et leur fournissaient le logement et les ustensiles nécessaire à leur installation. (4)
(1) Clélie Gamaleya, « Filles d’Héva, trois siècle de l’histoire des femmes à La Réunion », 1991,, p 68
(2) Françoise Verges- Le ventre des femmes – Capitalisme, racialisation, féminisme, Albin Michel; 2017, p100
(3) Clélie Gamaleya, « Filles d’Héva, trois siècle de l’histoire des femmes à La Réunion », 1991, p 69
(4) Prosper Eve, « le bruit du silence » . Parole des esclaves de Bourbon de la fin du XVIIe siècle au 20 décembre 1848 , CRESOI - Océan éditions; 2010, p55
LES SOURCES:
LES REGISTRES D'ÉTAT CIVIL et LES RECENSEMENTS
Archives accessibles en ligne :
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sur le site ANOM
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sur les site des AD de la Réunion, pour compléments partiels au fond des ANOM ( registres d'état civil d'esclaves à partir de 1804
D'AUTRES SITES
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Familles-esclaves pour le recensement de 1847
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Site Repairs -
Esclavage & indemnités
Empire colonial français du XIXe siècle -
Histoire et familles de l'Océan Indien, en particulier au sujet des familles d'affranchis Desforges-Boucher
DES LIVRES
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BESSIERE Philippe - Les Libres de couleur, à Bourbon, à la fin du XVIIIe siècle : naissance d’un acteur dans le changement social, - Maîtrise, sous la dir. de Claude Wanquet ; 1996.
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BILLIARD Auguste - Voyage aux colonies orientales, ou Lettres écrites des îles de France et de Bourbon pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820, à M. le Cte de Montalivet,., 1822
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Robert BOUSQUET - Des esclaves et leurs maîtres à Bourbon au temps de la compagnie des Indes 1665-1767; 2011
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Robert BOUSQUET : La destruction des noirs marrons de Bourbon sous la régie de la Compagnie des Indes. 1734-1767; 2011
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Jean-Pierre COEVOET Jean-Marie DESPORT. Le temps des pionniers : 1663-1715. La première vague d’immigration à l’île Bourbon : une histoire souvent mythifiée, parfois mystifiée. Expressions, 2009, - Spécial Histoire-Géographie, 33, pp.157-210. (hal-02408372)
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Prosper EVE - Les esclaves de Bourbon -la mer et la montagne, Karthala, Université de La Réunion; 2003
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Prosper EVE, - Le bruit du silence. Parole des esclaves de Bourbon de la fin du XVIIe siècle au 20 décembre 1848 , CRESOI - Océan éditions; 2010
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Prosper EVE - La société sur l’Ile Boubon - CRESOI, Centre de Recherches sur les Société de l'Océan Indien.
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Prosper EVE - Variations sur le thème de l'amour à Bourbon à l'époque de l'esclavage, Océans édition; 1999
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Prosper EVE - Petit précis de remise ne cause des idées reçues sur les affranchis de 1848 à la Réunion, Océans édition; 2009
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Prosper EVE - La colonie de Bourbon - Texte publié sur le site du CRESOI
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Sudel FUMA- L'esclavagisme à la Réunion 1794-1848, ed. L'Harmattan/ Université de La Réunion; 1992
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David GAGNEUR. Elus descendants d’affranchis sous la Troisième République à La Réunion. 1870-1914. Revue Historique de l’océan Indien, 2019, L’esclavage, sujet d’Histoire, enjeu de mémoire, 16,pp.373-390. (hal-03247115)
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Clélie GAMALEYA, - « Filles d’Héva, trois siècle de l’histoire des femmes à La Réunion » ; 1991
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Gilles GERARD - La famille esclave à Bourbon. Histoire. Université de la Réunion; 2011.
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Jean-François GERAUD - « Archéologie(s) réunionnaise(s)» Lecture pour tous, 2011,
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Jean-François GERAUD - Des habitations-sucreries aux usines sucrières : la "mise en sucre" de l'île Bourbon, 1783-1848 Histoire. université de la réunion, 2002.
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Philippe Haudrère - Les Français dans l’océan Indien, XVIIe-XIXe siècle, Presse universitaire de Rennes, 2019
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Albert JAUZE. Quel apport des sources notariales pour la connaissance de la servilité ?. Revue Historique de l’océan Indien, Association historique internationale de l’océan Indien, 2019, L’esclavage, sujet d’Histoire, enjeu de mémoire, 16, pp.339-347. (hal-03247113)
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Albert JAUZE. Le marronnage à Bourbon au XVIIIe siècle : Etude de procès-verbaux d’interrogatoires -
Revue Historique de l’océan Indien, 2017, Esclavage : nouvelles approches - 9, 14, pp.337-345. (hal-03260662)
-
Albert JAUZE. Essai d’analyse d’une tentative d’assassinat pendant la période révolutionnaire à Bourbon. La figure de Pierre Jean, esclave. - Revue Historique de l’océan Indien, 2016, Esclavage : nouvelles approches - 8, 13, pp.438-447. (hal-03271047)
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Albert JAUZE Esclaves et patrimoines dans le sud de Bourbon de 1730 à la Révolution. - Revue Historique des Mascareignes, 2000, Contributions à l’histoire de l’esclavage, 02, pp.63-81. (hal-03454051)
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LE BOUËDEC, Gérard ; et al. Les Compagnies des Indes et les ports-comptoirs (XVIIe-XVIIIe siècles) In : Les Européens dans les ports en situation coloniale : XVIe-XXe siècle [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2015 (généré le 27 décembre 2022). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/62093>.
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Bernard LEVENEUR - DEUX CHANTIERS ARCHEOLOGIQUES POUR L’EXEMPLE : LE CAMP DU GOL ET LE BASSIN DU BARACHOIS, 2011.
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Albert LOUGNON _ L'Île Bourbon pendant la Régence Ed. Larose- Paris, 1956
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Bruno MAILLARD - L'impossible bagne : les « envoyés » de l'île Bourbon à Sainte-Marie de Madagascar, Dans Annales historiques de la Révolution française 2014/1 (n° 375), pages 115 à 138, 2014.
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Jean METTAS - Répertoire des expéditions négrières françaises au XVIIIe siècle. Tome Premier : Nantes -
Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, Année 1984
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Jean METTAS - Répertoire des expéditions négrières françaises au XVIIIe siècle. Tome Second : Ports autres que Nantes -Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, Année 1984
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Jehanne-Emmanuelle MONNIER. La santé des nouveaux affranchis réunionnais 1849-1859. Revue Historique de l'océan Indien, 2019, L’esclavage, sujet d’Histoire, enjeu de mémoire, 16, pp.417-425. 〈hal-03247118〉
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MORIZOT Joseph - "Considérations historiques et médicales sur l'état de l'esclavage à l'ile Bourbon (Afrique) suivies d'un coup-d'oeil sur quelques-unes des maladies les plus communes chez les noirs de cette colonie" - Publication date 1838
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Sabine NOEL. Familles cachées à l’île Bourbon/La Réunion à l’époque de l’esclavage. Revue Historique de l’océan Indien, Association historique internationale de l’océan Indien, 2019, L’esclavage, sujet d’Histoire, enjeu de mémoire, pp.289-300. (hal-0324710)
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Sabine NOEL, Amours et familles interdites - Blancs et noirs à l'Île Bourbon (La Réunion) au temp de l'esclavage (1665-1848), Les Indes Savantes, 2022
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Hervé PERRET - De l'amour impossible d'un franc-maçon pour une esclave à l'Ile Bourbon ou le procès d'un transgresseur. [article] Dix-Huitième Siècle Année 2004 36 pp. 405-433
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Céline RANSAMY-GIANONE. Diversité de l’esclavage indien dans les Mascareignes. Revue Historique de l’océan Indien, 2019, L’esclavage, sujet d’Histoire, enjeu de mémoire, 16, pp.331-337. (hal-03247112)
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Emile TROUETTE - L'Ile Bourbon pendant la période révolutionnaire, ed 1888
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Edouard VIDAL "Bourbon et l'esclavage" Publication date 1847
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Françoise VERGES - « Le ventre des femmes – Capitalisme, racialisation, féminisme, Albin Michel; 2017
-
Cécile VIDAL, “Femmes et genre dans les historiographies sur les sociétés avec esclavage (Caraïbes anglaise et française, xviie-mi-xixe siècle)”, Clio. Femmes, Genre, Histoire [Online], 50 | 2019,
-
Claude WANQUET- Histoire d'une révolution. La Réunion (1789-1803), ed Jeanne Laffite, 1980 ,
-
[article], Annales historiques de la Révolution française Année 1979 237 pp. 495-506
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Mozambique - Réunion Escalvages, mémoires et patriùone dans l'océan Indien, Ouvrage collectif, ed. Sépia
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Île de La Réunion - Regards croisés sur l'esclavage, ouvrage collectif, 1998
LES FAMILLES D'ESCLAVES:
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Xavier et Jeanne 1676-1767
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Esclaves Bénard
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Famille de Laurence 1784- (en construction)
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Esclaves Fontaine
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Famille de Radegonde- (en construction)
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Esclaves Mondon:
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Famille de Espérance 1755- (en construction)
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Famille de Lafoy 1758
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Esclaves Nativel:
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Famille Vélitan 1790-
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LES FAMILLES DE LIBRES:
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Taochy (en construction)
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Félicité (Champmauny)
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Famille SEYCHELLES (en construction)
LES MAÎTRES:
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La famille DESFORGES-BOUCHER 1719-1786
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Elisabeth GOUZERONC 1694-1761
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Famille NAIRAC (en construction)