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Famille MONDON 

Louis MONDON (1714-avant 1798) = Marguerite NATIVEL (1727-1781)

 

Antoine Louis MONDON  (1748-1804)

Antoine Louis hérite d'une partie des esclaves de son père.

Ses enfants sont proches de la famille de Cécile

 

A son décès, Antoine Louis Mondon  affranchit par testament son esclave Lafoy

 

Jean Baptiste MONDON  (1772-1813)

Jean Baptiste Mondon est proche de Cécile, affranchie du père Lafosse. En 1810, il est témoin de la naissance de Fanchin, fils de Cécile

 

Les enfants de Antoine Louis MONDON 

 Les enfants , et même les petit-enfants d'Antoine Louis continuent à entretenir des relations avec la famille de Cécile.

 

Louis Antoine Mondon  (1775-1850)

  • 1824: témoin de la naissance du fil de Tarcile Cécile (fille de Cécile)

Marie Geneviève  MONDON (1777-1803)

  • 1819: son fils, Joseph Zezette Hoarau, est témoin de la naissance de la fille de Tarcile Cécile 

Marie Euphrasie Victorine MONDON (1779-1858)

  • 1806: son mari est témoin de la naissance de la fille de Cécile en 1806 et du décès de Agathe 

  • 1807: son mari est témoin du décès de Agathe, tante de Cécile 

François Marie Fanchin MONDON (1780-1848)

  • 1819: témoin de la naissance de la fille de Tarcile Cécile

  • 1824: témoin de la naissance du fils de Suzette Cécile

Son fils, Pierre Guillaume:

  • 1833: déclare la naissance et la reconnaissance du fils de Sophie Cécile

  • 1839: .déclare le décès de Sophie

  • 1840:.déclare le décès du compagnon de Sophie

Joyeux Bellerive MONDON (1785-1856)

  • 1806: Témoin de la naissance d'un enfant de Cécile,

  • 1819: Témoin de la naissance d'un enfant de Cécile,

  • 1821: Témoin de la naissance d'un enfant de Cécile,

  • 1847: Témoin du mariage de Marie Victoire Seychelles, nièce de Cécile.

Son fils Lory

  • 1849: témoin du mariage du fils de Tarcile Cécile

*

Sylvain MONDON (1787-1866)

  • 1835: affranchit Euphrasie et ses enfants (MACKAU)

 

 

Louis MONDON  (1714-1789)

Né en 1715 à Paris, Louis Mondon est compagnon menuisier-charpentier. Engagé par Antoine-Marie Desforges-Boucher, il embarque à Lorient sur le Prince de Conti en 1739. Mondon voyage sur le même navire que Desforges-Boucher, qui a aussi engagé un autre menuisier et deux maçons (1). Desforges a en effet d'ambitieux projets sur son domaine du Gol à Saint Louis et comme les artisans sont rares et disputés à Bourbon, il profite de son séjour en France pour en engager.

 

Arrivé à Bourbon, Louis Mondon effectue des travaux par lui même, mais il sera aussi chargé de diriger et de former des esclaves. Il occupera les fonctions d'économe sur les propriétés Desforges et Dumesnil (2).

En 1848, il se marie à Saint Louis avec Marguerite NATIVEL, fille de François 1701, et devient ainsi le riche propriétaire d'une habitation d'environ 38 arpents sur laquelle il déclare 24 esclaves en 1758, puis 31 esclaves en 1782. Comme Desforges, il marie et baptise une partie de ses esclaves (probablement les domestiques) et sur son domaine cohabitent 3 générations d'une même famille d'esclaves, la famille de Lafoy. (3)

 

Les cas de marronnages sont alors fréquents sur presque toutes les exploitations du nouveau Quartier Saint Etienne. Les esclaves du Sud sont en effet affectés à des tâches extrèmement pénibles : le défrichage des  nouvelles terres et la culture du café. Depuis leur installation dans le Sud de l'ïle, les habitants sont régulièrement victimes de descentes d'esclaves marons, venus se ravitailler en vivres, en outils et en femmes. Louis a certainement entendu parler de la meurtrière attaque de la propriété Dumesnil plus d'une dizaine d'années auparavant et donc, en 1752, il fait partie des habitants de l'île qui signent une lettre adressée au Conseil de Boubon pour demander l'amélioration de l’organisation des détachements de chasseurs d’esclaves. (4)

Pendant les années révolutionnaires, il rejoint les Chaumières du Gol. Présidée par le Père Lafosse, cette société d’inspiration révolutionnaire rassemble les sans-culottes; celle de St Louis est parmi les plus active de l’Île. (5) . En 1794, à l'âge de 74 ans, il est officier de la Garde Nationale.

 

Louis Mondon décède après 1794 Peut être aux Seychelles? En exil avec Lafosse?

Il a côtoyé des Libres de couleur sur l'habitation du Gol, puis s'est rallié aux idées progressistes de Lafosse. Ses enfants et ses petit-enfants s'en souviendront et deviendront proche des libres de Saint Louis, en particulier de la famille de Cécile. affranchie du père Lafosse.

 

  Dernier ajout février 2023

Joyeux MONDON (1785-1863) et ses enfants

! EN CONSTRUCTION !

 

Joyeux Bellerive MONDON épouse la fille d'une libre de Saint Denis et du garde-magasin de Saint Louis.

Ne déclare pas d'esclaves à Saint Louis en 1848

Lory Mondon (1810-1893)

  • 1836: affranchit Opportune Ortin

  • 1849 est témoin du mariage de Louis et de Rosette Polynice, ancienne esclave de la veuve Bénard Soter;

Monjol Henry MONDON (1814-1894)

  • ne se marie pas

  • 1849:  Gilles JUSTINE nait chez lui

  • 1849: témoin du mariage de Geneviève LABATTRIE, son ancienne esclave

Clément Henry MONDON (1823-1882)

  • 1849: témoin du mariage de Geneviève LABATTRIE, ancienne esclave de son frère Monjol

Joseph Bellerive MONDON (1816-1890)

  • affranchit une petite fille de 5 ans en 1840 à Sainte Suzanne, il a une relation avec une libre de la même ville depuis au moins 1838

Charles Mondon (1830-1895)

  • 1853: Son fils est témoin du mariage de Mélanie Darid, qui était esclave de son frère Monjol

SOURCES

  • (2) Robert Bousquet - Des esclaves et leurs maîtres à Bourbon au temps de la compagnie des Indes 1665-1767; 2011 - Livre2, chap 3, p 44

  • (5) Claude Wanquet - Histoire d’une révolution : La Réunion – Livre 2, p159

  • Geneanet, Olivier AUTHIER

Antoine Louis
Jean Baptiste
Sources
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Louis
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