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Tarcile
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La famille de Tarcile CREIL

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Angélique TRAIL (1769- après 1859)

  • Laurent FERO (1775-?)

  • Tarcile CREIL TRAIL (1790- 1859) =  Louis ARBO (1791-1856)

    • Luce DIEUDONNE ARBO (1809-1880) = Jean DRAGUY DRAGUS (1795-1860)

      • Angélique DIEUDONNE DRAGUY (1826-1860) = Pierre Marie GILAS (1809-1871)

      • Pierre Marie DIEUDONNE  (1827-?)

      • Alexis DIEUDONNE DRAGUY (1826-1860) = Eugénie NEY (1840-1862)

      • Angèle DRAGUY (1833-1884) = Paulin LALIME (1832-1896)

      • Jacob DRAGUY (1837-1919)

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  Dernier ajout:  mai 2023

Tarcile CREIL TRAIL 1790-1859

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En 1848, à l'abolition de l'esclavage, Tarcile est esclave de HIBON Zénon succession ( : Vve M. Josèphe Baillif ??) à Saint Leu., avec au moins deux de ses enfants (Luce 14 ans et Grégoire 18 ans, Grégoire est né à Saint Leu en 1827) et peut aussi sa fille Luce, 41 ans, recensé à St Leu en 1847 mais affranchie à Saint Louis en 1848.

Tarcile a une relation avec un autre esclave créole de Zénon HIBON: Louis ARB. Le couple se marie en effet à St Leu en 1853 et Louis reconnaît les 4 enfants de Tarcile.

La succession Zénon HIBON regroupe plusieurs habitations, situées à  "Ravines du Trou / Avirons & Cap / Trou". Tarcile et Louis, respectivement domestique et cuisinier en 1851, travaillaient probablement aux Avirons, car c'est aux Avirons,  en l'une des maisons de l'établissement ?ird NOEL, que Louis ARBO décède en 1856.

Tarcile s'installe alors à Saint Louis, dont elle est probablement originaire. Sa fille Luce est en effet esclave de Marcelin GRONDIN à Etang Salé, en 1848 et au moins depuis 1828. Son frère, Laurent FERO, est esclave du même propriétaire en 1848.

Tarcile décède en 1869, en l'emplacement de Edouard PAYET à Etang Salé

Angélique, la mère de Tarcile assiste à son mariage en 1853 et dit résider à Saint Pierre. Elle est pourtant connue à Saint Louis, car les voisins de Tarcile qui vont déclarer son décès la disent fille de Angélique TRAIL, 90 ans. Peut être s'agit-il d'Angélique PESTAU, 85 ans, créole, esclave de la veuve Soter BELLON en 1848?

Marcelin GRONDIN a en effet épousé une petite fille de Pierre BELLON, et en 1815 après le décès de Pierre BELLON, il se charge de déclarer un décès d'un esclave de la succession.

Angélique et ses  enfants ont probablement été des esclaves de Pierre Bellon, puis de ses enfants, en particulier Mathieu et Soter BELLON. Peut être revendus en partie à Zénon Hibon (Avirons) et à Etienne FERRERE (Avirons) au décès de ces derniers?
 

 

 

Les enfants de Tarcile

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Après l'abolition, Grégoire quitte la propriété Hibon à Saint Leu et  rejoint sa sœur aînée Luce sur sur l'emplacement de Marcelin GRONDIN

Luce DIEUDONNE ARBO (1809-1880)

en 1851, Luce et Grégoire se marient à Saint Louis le même jour, avec les même témoins. Ils sont tous deux cultivateurs.

Luce épouse Jean Draguy, avec qui elle a une relation depuis au moins 1825. Jean reconnaît les enfants de Luce, tous nés sur l'habitation de Marcelin GRONDIN

Jean décède en 1860, Etang Salé, en l'établissement KERVEGUEN.

1862: Luce possède un emplacement à Etang Salé?

Luce se remarie deux fois, elle déclare être couturière à partir de 1862 et décède aux Roches-Maigres en 1880 à l'âge de 72 ans

Grégoire épouse la fille du conjoint de sa nièce, Angélique, fille de Luce

Il décède en 1854, Etang Salé, sur l'emplacement de Marcelin GRONDIN, Décès probablement accidentel ou criminel car déclaré par deux gardes de police

SOURCES

Les enfants de Luce DIEUDONNE

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Tous les enfants de Luce sont esclaves de Marcelin GRONDIN en 1847. Tous demeurent à Etang Salé jusqu'au début des années 1860, intégrés dans le réseau des anciens esclaves LEGROS/ AUBRY/  BARBARIN, qui demeurent autour du Maniron/ Ravine des Cafres.

Vers 1870 cependant la famille quitte Etang Salé (Luce perd ou revend son emplacement?) et prend des engagements au Gol ou en ville (Héritiers Chabrier) ou à La Rivière (Héritiers Kerveguen). Tous alternent entre des engagements en tant que domestique ou cultivateur.

Angélique DIEUDONNE DRAGUY (1826-1860 )

Angélique,  épouse religieusement en 1848 Pierre Marie GILAS, un ancien esclave BARBARIN. Pierre Marie est une personne référente dans la famille: il est régulièrement témoin pour des mariages ou des naissances dans la famille CREIL-DIEUDONNE.

Pierre Marie a des enfants d'une précédente liaison avec Esther, alors esclave de Joseph Clément LEGROS (au Maniron?). Sa fille Reine ROBER GILAS épouse en 1851 Grégoire CREUIL, l'oncle d'Angélique. Par ailleurs, les anciens esclaves LEGROS vont rester en relation avec Pierre Marie et sa famille

Angélique est couturière, Pierre Marie cultivateur. Le couple vit à Etang Salé, probablement en l'emplacement de de Marcelin GRONDIN où Angélique décède en 1860. Pierre Marie se remarie en 1862 et décède à Etang Salé en 1871

Alexis DIEUDONNE DRAGUY (1826-1860)

Alexis épouse en 1855 Eugénie NEY, dont le père était un esclave de Joseph Clément LEGROS. Il s'installe au Quartier, probablement sur l'emplacement de Joseph LEGROS, peut être  à la Chapelle sur le terrain de sa belle famille (M. Julie NEY ?). Il déclare être cultivateur et garde aussi des liens avec la famille GRONDIN au moins jusqu'en 1858.

 

Sa femme décède en 1862. Il se remarie en 1869 et en 1874, le couple est engagé par les Héritiers KERVEGUEN, à La Rivière, d'abord en tant que domestiques, puis comme cultivateur et couturière. Alexis décède à l'âge de 43 ans, à La Rivière.

Angèle DRAGUY (1833-1884)

En 1852, Angèle épouse Paulin LAMINE, un ancien esclave de Théodose AUBRY (époux Legros), au Maniron, sur l'emplacement duquel le couple s'installe. Angèle et Paulin sont domestiques en 1852, puis cultivateurs et couturière à partir de  1853. Entre  1875 et 1878, Paulin est engagé par Saint-Ange MONTROUGE, toujours au Maniron.

En 1884, le couple est descendu au Gol , sur  l'établissement des Héritiers Chabrier où Angèle décède à l'âge de 52 ans.

Jacob DRAGUY (1837-1919)

Jacob est cultivateur lorsqu'il épouse Eulalie NABO en 1859. Le couple vit à lEtang Salé, sur l'emplacement de la mère de Jacob, au moins jusqu'en 1862, date du décès d'Eulalie.

Jacob ne se remarie que 10 ans plus tard, il est alors domestique au Quartier, engagé par Alfred AUBRY, fils de Théodose AUBRY. Vers 1875,  sa seconde femme, Marie Caroline PYTHIE est décédée depuis 2 ans, il déclare être cultivateur au Ruisseau et entame une liaison avec Olive PRESTON, qu'il épouse en 1882. Il est alors domestique, peut être pour les Héritiers Chabrier, comme son beau-père.

Jacob décède à La Chapelle, à l'âge de 82 ans.

Luce
Angélique
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