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La colonisation du Sud
La colonisation de Bourbon s'est d'abord effectuée à Saint Paul, puis dans le Nord et l'Est de l'île. Aucune concession n'est attribuée dans le Sud nommé Mahavel, pays des vivres. Pourtant des 1671, un groupe de colons s'y réfugie pour fuir l'intolérance du deuxième gouverneur de l'île, Jacques de la Heure, dit la Hure. La Hure fut révoqué puis arrêté, mais aucun des fugitifs ne voulut retourner sur sa terre. Cadet, Payet , Nativel et Fontaine sont contraints de revenir, mais leur familles se souviendront de la fertilité du sol et de l'abondance des tortues et du gibier. et, lorsque en 1719 les gouverneurs ouvrent les portes du sud, elles compteront parmi les premières familles à obtenir des concessions .
Sources?!! A VÉRIFIER...
Des concessions sont accordées dans le Sud en 1719,pour planter du café,
L’intention de la Compagnie en introduisant des plants de caféier de Moka dans l’île est de la
doter d’une denrée d’exportation vers le marché métropolitain. Elle lutte avec acharnement
pour l’imposer aux colons. En 1718, le Conseil provincial somme chaque habitant de cultiver
au moins dix caféiers par tête d’esclave.
la Compagnie des Indes fournit les esclaves en prenant la traite à son compte.
1726, création du quartier de Saint-Louis, baptisé Saint-Louis, en l'honneur de Louis XV.
1727,
le gouverneur Pierre Benoît Dumas. attribue 66 concessions en moins de quatre mois, dont 50 dépassent les limites de la Rivière d'Abord.Pierre Benoît Dumas lance la véritable colonisation du Sud de Bourbon, 244 concessions sont attribuées pendant ses huit années d'administration.
1735
disette. La plupart des habitations sous le vent s’étaient défaites de leurs esclaves qui cherchaient à manger dans les bois
le quartier de la Rivière d’Abord dénombre alors une centaine de familles, qui craint l'attaque de marrons, se déplace difficilement en l'absence de moyens de communications, se sent oublié et lésée des autorités coloniales.
1736
Effondrement des cours du café
Pierre Dejean nommé chef de Saint Pierre et St Louis
prévision de la construction d’un magasin, sur le Bord et en deça de la Rivière St Etienen
1737
une marine à Etang Salé pour le transport des marchandises. Les routes ne sont pas praticables par des chariots vers St Paul
Dernier ajout: avril 2023
Les colons
1719 et 1722 que furent accordées les premières concessions:
Les créoles
surtout des habitants de Saint Paul
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LAURET Joseph entre Ravine-Sèche et Ravine Deschénez. ?
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RIVIERE Henry (et François?) au Portail
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DENNEMONT aux Avirons
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NATIVEL Pierre et François et Gilles FONTAINE s’établissent sur le bord de la Rivière St Etienne, à l’emplacement du Saint Louis actuel
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Joseph LAURET et Jean HOARAU à l’Entre Deux (Etang Salé?)
En 1727, une première concession est accordée à Joseph Lauret et Dennemont à Bois d'Olive, quartier proche de Saint-Pierre.
Les nouveaux arrivants:
DESFORGES-BOUCHER fait défricher un vaste terrain de 2000 hectares en 1719, à Etang du Gol :pour planter du café, de la vigne et des oliviers
Les DESFORGES-BOUCHER et leur "clan"
, Antoine Marie (Gol) et Jacques (Maison Rouge)
leur famille: DEBRAIN, DUMESNIL, et Antoine TOUCHARD
+ DESMARET ISNARD, son économe et aussi habitant
+ LARDET Blaise, chirugien au Gol et habitant
+ TALEC Mathurin , commandeur au Gol
Recensement 1735
:St Louis est la paroisse la moins peuplée : 1403 personnes, 1087 esclaves et 316 blancs dont 81 sont propriétaires, les concessions sont donc en moyenne occupées par 4 blancs possédant 13 ou 14 esclaves
sur 73 habitants possédant des esclaves, 55 % en ont moins de 12
Chaque habitant possède en moyenne 161 ha de terre et en cultive 4,16
Jusqu’en 1735 ; au moins 10 % des esclaves valides du quartier St Louis poursuivent des travaux de défrichement
esclves 46 % de la pop en 1714, 80 % en 1735
Sources?!!
Difficulté à interpréter les recensements de 1756 et 1758 car
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certains propriétaires recensent leurs esclaves à St Paul
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les prop de St Pierre et Saint Louis sont confondus dans une même catégorie
les prop de Saint Leu (Dennemont Pierre Louis, Touchard Antoine) sont compris dans les recensements
et aussi dans les registres NBM, jusqu'en 1758
Les esclaves
.3ans les premières années de la colonisation du Sud, les colons y font travailler leurs esclaves de Saint Paul
puis font appel à la traite, principalement en provenance de Madagascar , (hausse besoin de main d'oeuvre avec la cult du café)
Cf baptèmes des adultes, indication du pays d'origine?
Les travaux:
Le café = travail pénible pour les esclaves, surtout pendant les 2 à 3 mis de récolte car toutes les cerises avaient tendance à mûrir à la fois
« Plus de repos à espérer pour l’esclave. L’aurore voit commencer journellement de travaux que le soleil couché termine à peine. La quantité de café qu’il doit recueillir lui est rigoureusement assignée : il lui faut une dextérité incroyable, il doit ne pas se laisser distraire un instant, s’il veut éviter la punition de sa négligence. Il faut porter aux établissemnts un fardeau écrasant ; il faut faire la veillée pour grager les cerises ou pour vider les bassins à laver, etc. ; le premier de ces deux ouvrages est fatigant au-delà de ce qui est possible d’exprimer. Enfin, c’est une chaîne continuelle de travaux pénibles, qui laissent à peine à l’esclave le temùps de manger et de dormir quelques instants, pour reposer ses membres fatigués et recommencer le lendemain »
Auguste BILLIARD, Voyage aux Colonies Orientales, ARS, Terres créoles.
Esclaves employés à défricher, desherber, couper et brûler les savanes, haziers et arbustes
abattre et débiter en pièces de charpente les nattes à grandes et petites feuilles
planter les palissades ou les haies de vacoa, entretenir la caféterie
cueillir piler, vanner et nettoyer les cafés
porter les cafés aux magasins de la compagnie
+ réquisitions pour participer à l’entretien des chemins collectifs
1740
Crise du café, chute des prix, accélération de la paupérisation des petits propriétaires qui ne peuvent plus rembourser leur dettes
Les moins endettés, peu nombreux, réservent leurs meilleures terres pour le café et se tournent vers d’autres cultures d’exportation. Les autres accroissent la superficie de leurs plantations de café pour compenser la baisse de leur revenus par la quantité produite. Mais il conservent le même nombre d’esclaves en exigeant d’eux plus de travail
1746
la compagnie exige le remboursement de ses avances aux colons qui rognent alors sur les dépenses de fonctionnement des habitations. Baisse des conditions de vie des esclaves et hausse des maronnages
Importance du marronage:
Au moins la moitié des esclaves dans le Sud sont affectés à des travaux de défrichage ou de bûcheronnage, particulièrement pénibles.
+ en 1729, : épidémie de variole cause de nb maronages car provoque disette et de nombreuses successions qui désorganisent les habitations et dispersent les esclaves vers les héritiers ou d’autres particuliers
Entre 1735 et 1738
, des noirs marons après avoir brûlé plusieurs cases à la Rivière Saint-Étienne (Dumesnil?), ont assassinés quatre européens, faisant ainsi régner la terreur dans la paroisse Saint-Louisienne ;
- aussi, M. Féon, curé, à peine installé à Saint-Louis, en repartit aussitôt.
SOURCES
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(1)
Les registres
Certains propriétaires ne déclarent pas les BNM de leurs esclaves
D'autres n'en déclarent qu'une partie
-> les registres ne reflètent pas la composition de la population des personnes esclavisées
Les prop qui font le plus de déclarations ne sont pas forcement les plus gros possédants d'esclaves:
Veuve CADET Antoine
DESFORGES-BOUCHER Antoine Marie
Cure de Saint Louis